Quarterly Newsletter n°1Janvier - Mars 2005

PEKEA NEWSLETTER


  IN THIS ISSUE (click on a heading to jump to that section) :


1 – Poursuivre notre engagement: un message du Président
2 – Partager avec nos amis thaïlandais sinistrés
3 – Message de la rédactrice en chef
4 – Nouvelles relatives à la constitution d’une ONG internationale
5 – Programme et engagements PEKEA
6 – "Démocratie et Economie", Premier appel pour le colloque de Rennes, 4–6 Nov. 2005
7 – Rejoignez notre équipe de travail sur "l’accès aux services essentiels pour tous"
8 – Information sur un groupe: "Une nouvelle dynamique pour les relations ville–campagne"
9 – Conférence d’un de nos partenaires sur l’Economie Morale

1 – Poursuivre notre engagement: un message du Président

L’année 2005 a débuté de manière traumatisante suite à la catastrophe qui a frappé l’Océan Indien. En plus des nombreux gestes de solidarité exprimés, cet évènement constitue pour les membres de PEKEA une invitation forte à faire la preuve de leur engagement à travailler ensemble pour construire les éléments d’une pensée et de pratiques alternatives dans la vie économique et sociale. En effet, le nombre de morts aurait pu être moindre si un système composé de personnels qualifiés et de procédures de gestion de crises avait existé, si les investissements dans la région avaient été respectueux de l’environnement et de la protection de la nature.
Nous adhérons à l’idée que ce qui est appelé couramment développement, devrait être la construction d’un meilleur futur pour l’homme, et que tous les hommes devraient être impliqués dans la conception ainsi que dans la mise en place de stratégies et de projets appropriés. Nous avons décidé de rassembler et d’analyser des informations relatives à cette approche dans le but de construire une pensée qui pourrait être partagée avec nos étudiants et plus largement avec l’ensemble de nos concitoyens.
A Bangkok, nous nous sommes accordés sur le fait que PEKEA se devait d’être plus qu’une rencontre annuelle et un réseau de personnes partageant un idéal commun encore vague. Nous avons été heureux de constater que certains d’entre nous prenaient des initiatives pour organiser des débats. Nous avons identifié des thèmes sur lesquels travailler et, grâce à Juan Carlos Coll, nous disposons aujourd’hui d’une méthode pour organiser des débats virtuels par Internet. Nous avons décidé de partager les informations sur les activités relatives aux objectifs de PEKEA et, grâce à l’aide de Wang Wei, la première édition de notre newsletter a pu voir le jour. Profitons de cet instrument pour partager des réflexions sur nos recherches et nos travaux. Marc Humbert nous rappelle nos engagements communs à la rubrique n° 5. A titre d’illustration de la façon dont nous pouvons travailler ensemble, j’invite ceux qui le souhaite, dans la rubrique n° 7, à nous rejoindre pour un travail que je suis en train de réaliser dans le cadre des Nations Unies sur l’accès aux services essentiels pour tous.

Yves Berthelot
Président de PEKEA


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2 – Partager avec nos amis thaïlandais sinistrés

La Thaïlande est un des nombreux pays frappés de manière dévastatrice par le tsunami. Nous avons eu l’occasion d’y organiser des conférences très riches en Novembre dernier, nos amis de DPU et de l’UNESCAP nous ayant accueillis très chaleureusement, nous donnant ainsi l’opportunité d’échanger entre chercheurs et personnes de terrain, et d’entrer en contact avec des personnes d’une grande gentillesse.
Bien que l’organisation d’opérations d’urgence ou de collecte de fonds ne rentre pas dans les missions de PEKEA, notre Conseil d’administration a imaginé une manière concrète de leur exprimer toute notre solidarité. Comme à l’habitude, nous nous positionnons dans un engagement de long terme. Nous allons donc faire un premier versement en Mars, mais la décision prise consiste à partager au moins la moitié des cotisations collectées sur l’année 2005.
Cet argent sera envoyé à DPU University pour renforcer ses efforts envers la population thaïlandaise sinistrée. A ce propos, le Professeur Om nous a écrit ceci : “I am thrilled by your concern and honor our participation in PEKEA conference as one of the reasons for your fundraising. DPU had organized such activities and PEKEA contribution would be the added value to our efforts. Thank you very much and Have a Happy New Year start”.
La somme envoyée est calculée ainsi : la moitié de toute cotisation inférieure à 100 €, et, pour les cotisations supérieures à 100 €, PEKEA gardera uniquement 50 €, la somme restante étant reversée à DPU.
Vous avez le choix entre effectuer votre versement par le paiement en ligne sur Internet
(in English :Click here)
(en français :Click here)
(en castellano :Click here)
ou nous envoyer un chèque en euros à l’adresse suivante: PEKEA, Maison du Ronceray, 110 rue de la Poterie 35 200 Rennes, France ;
ou bien effectuer un virement bancaire à la BPO pour PEKEA, Rennes, France, N° de compte 910 190 32182 (IBAN: FR76 1670 7000 2091 0190 3218 290 / SWIFT: CCBPFRPPREN).

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3 – Message de la rédactrice en chef

Nous sommes heureux d’envoyer cette Lettre d’information à plus de 800 amis du réseau PEKEA dans plus de 60 pays dans le monde. Nous ne sommes pas esseulés dans notre tentative de construire un savoir capable de dessiner un futur commun ! Cette Lettre d’information a trois principaux objectifs : d’abord créer un forum d’échanges pour les membres de PEKEA ; ensuite, faire circuler les informations relatives à PEKEA parmi nos membres ; et enfin étendre l’influence de PEKEA dans le monde en tant qu’ONG et pour ses idées.
N’hésitez pas à nous envoyer des informations ou des idées de rubriques que vous jugeriez opportunes d’inclure dans la prochaine édition. Cette Lettre d’information va fonctionner en étroite coordination avec notre site Internet.
Tout commentaire est évidemment le bienvenu : cette Newsletter est en effet l’œuvre de chacun d’entre nous, pour chacun d’entre nous, en phase avec l’esprit humaniste qui nous anime.

Wei WANG.
Rédactrice en chef de la Newsletter PEKEA
weiwei1208@yahoo.com(Click here)



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4 – Nouvelles relatives à la constitution d’une ONG internationale

PEKEA, en tant qu’organisation à but non lucratif, est en position de déposer avant le 1er Juin 2005 une demande de statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies (UN – ECOSOC). Ce sera effectivement fait, comme en a décidé l’Assemblée Générale de Bangkok. Le Conseil d’administration est composé de 14 membres provenant de 11 pays différents : majoritairement des universitaires (P) de 6 disciplines différentes, mais aussi, en accord avec la diversité de notre réseau, des personnes expérimentées (E) actives dans des organisations de la société civile et des citoyens (C) impliqués dans des collectivités locales :

Membres du Bureau
Président: Mr Yves Berthelot, (P), Statistiques, Genève, Suisse.
Vice-Président : Mr Theotonio Dos Santos, (P), Economie Politique, Rio de Janeiro, Brésil.
Secrétaire Exécutif: Mr Marc Humbert, (P), Economie Politique, Rennes, France.
Trésorière: Mme Danièle Bénézech, (P), Economie Politique, Rennes, France.

Membres ordinaires (par ordre alphabétique)
Mme Marianela Denegri, (P), Psychologie, Temuco, Chili
Mr Bob Jessop, (P), Sociologie, Lancaster, Royaume-Uni
Mr Om Huvanandana, (P), Management, Bangkok, Thaïlande
Mr Gilles Maréchal, (E), militant, Rennes, France
Mr Fidèle Pierre Nze Nguema, (P), Sociologie, Libreville, Gabon
Mr Rajagopal Puthan Veetil, (E), militant, Delhi, Inde
Mr Hirokuni Tabata, (P), Droit, Tokyo, Japon
Mr Daniel Villavicencio, (P), Sociologie, Mexico, Mexique
Mr Alain Yvergniaux, (C), Citoyen, Rennes, France
Mme Wei Wang, (P), Economie Politique, Pekin, Chine



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5 – Programme et engagements PEKEA

PEKEA est impliquée dans une démarche qui se donne pour objectif d’apporter une analyse foncièrement différente :
Premièrement, à propos de la manière dont les activités économiques ont modelé le monde concret dans lequel nous vivons aujourd’hui, et de la manière dont elles le changent ; Deuxièmement, sur la façon dont les activités économiques pourraient être organisées pour progresser vers un monde meilleur.

La différence dans l’analyse s’articule avec une méthodologie très éloignée de celle employée en économie dominante:
Nous tentons d’utiliser une approche pluridisciplinaire dans laquelle les activités économiques ne sont pas réduites à un simple « déplacement de choses » mais sont entendues comme des relations entre personnes, et nous sommes attachés à l’idée que ces relations se doivent d’être respectueuses de l’intérêt public.
- Pluridisciplinaire signifie que des universitaires de plus de 15 disciplines différentes, principalement dans le champ des sciences sociales, travaillent ensemble à construire un savoir post-disciplinaire.
- Relations entre personnes signifie qu’il existe des interactions permanentes entre pouvoirs à observer, analyser et superviser, et c’est dans ce sens qu’il nous faut concevoir un savoir Politique.
- L’intérêt public doit être défini de façon démocratique et nous supposons les démocrates désireux de vivre dans une « bonne société » ; il nous faut pour cela savoir ce que signifie « bon » (le marché ne dit que ce qui peut être vendu), et donc concevoir un savoir Ethique.

A Santiago (2002), nous nous sommes mis d’accord pour converger vers cette direction à partir de principes fondateurs (décrit sur notre site web en anglais Click here - français Click here - espagnol Click here) et sur le fait que notre cible ne pourra être atteinte que si les universitaires travaillent en collaboration avec (i) des personnes engagées sur le terrain concret des organisations de la société civile et (ii) des citoyens provenant de communautés et collectivités locales.

La constitution formelle de PEKEA a conduit à définir quatre blocs de connaissance à construire (un colloque international est dévoué à chacun d’eux).
1. La valeur sociétale (A la recherche d’une économie fraternelle- Rennes 2003)
2. La démocratie face à l’écocratie (Démocratie et Economie- Rennes 2005)
3. Les comportements individuels et collectifs (Afrique 2006, Lieu et intitulé à définir)
4. Notre future commun possible (Quel futur commun possible?- Bangkok 2004)

A Bangkok (2004), nous avons décidé de promouvoir les groupes de travail locaux et internationaux. Des groupes locaux existent déjà dans certains lieux comme à Rennes, Mexico, Tokyo, Santiago, … et d’autres sont en cours de constitution ; Nous donnerons régulièrement des nouvelles à leur sujet : envoyez nous des informations s’il vous plaît !… Les groupes thématiques internationaux travaillent par courrier électronique et échanges de fichiers, et se rencontreront lors des conférences régionales ou internationales. Quelques ateliers de travail (vous trouverez leur liste pour le colloque de Rennes 2005 à la rubrique 6 de ce numéro) sont déjà en place, d’autres étant en cours de constitution : lisez à ce titre l’appel d’Yves Berthelot à la rubrique 7 : « Accès aux services essentiels pour tous ». Concernant un groupe de travail en place, lisez la courte présentation d’Hiroko Amemiya : «une nouvelle dynamique pour les relations ville - campagne » à la rubrique 8.


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6 – "Démocratie et Economie", Premier appel pour le colloque de Rennes, 4–6 Nov. 2005

Notre prochain colloque international sur le thème « Démocratie et Economie » ainsi que notre Assemblée Générale se tiendront du 4 au 6 Novembre à Rennes, en Bretagne, France.
Toute personne soutenant le projet PEKEA peut envoyer une proposition avant le 1er Mai. Son acceptation sera confirmée avant la fin Juillet.
Nos financements étant encore limités, nous demandons à chacun d’essayer de financer son voyage ainsi que ses frais d’hébergement : nous pouvons à ce titre vous envoyer une lettre d’invitation personnelle si cela peut vous aider à bénéficier d’un financement, alors n’hésitez pas à nous en faire la demande. Nous aimerions être le plus grand nombre possible pour pouvoir organiser une grande discussion tous ensemble, mais nous n’aurons les moyens de couvrir que les frais de voyage et d’hébergement d’un nombre limité de personnes. La priorité est donnée à quatre critères : quelques intervenants majeurs, les contributions considérées essentielles par les rapporteurs, les collègues provenant de pays lointains et/ou pauvres, la couverture d’un panel de disciplines et de pays le plus large possible.
Notre projet PEKEA est soutenu par la Région Bretagne (collectivité locale) et le colloque sera accueilli par l’Université de Rennes 2. Le MAUSS (Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales), un groupe d’universitaires de diverses disciplines basé à Paris (Voir sur le site http://www.revuedumauss.com.fr/Pages/APROP.html), ainsi que le CRIDEV (Centre Rennais d’information sur le développement et la solidarité entre les peuples), une ONG basée à Rennes en lien avec les principales organisations de la société civile en France (Voir sur le site http://www.ritimo.org/cridev.html) vont collaborer à son organisation.

A la suite de notre colloque de Bangkok et en lien avec les équipes de travail existantes et nouvellement constituées, nous pensons mettre en place des sessions d’ateliers de travail sur les sous-thèmes suivants ; La liste n’est pas définitive et peut évoluer selon les propositions et la volonté des participants :

Accès aux services essentiels pour tous
Accès à la terre
Accès à l’eau
Fair management and sustainable practices
Commerce plus équitable localement et internationalement
Bilan sociétal de l’activité des entreprises
Nouvelles formes organisationnelles et participatives des entreprises
Démocratie participative
Coton, commerce et industrialisation dans les Pays les Moins Avancés
Une nouvelle dynamique pour les relations ville – campagne
Nouveaux programmes d’études et d’échanges internationaux pour étudiants et professionnels
L’économie morale
Le travail (- et la démocratie)
Le marché (- et la démocratie)…

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7 – Rejoignez notre équipe de travail sur "l’accès aux services essentiels pour tous"

L’accès à l’eau et à l’hygiène, la gestion des déchets, l’énergie, le logement, le transport, la santé et l’éducation, en d’autres termes l’accès aux services essentiels, est une condition pour une « vie décente », un droit reconnu à tous sans aucune discrimination dans la Déclaration des droits de l’homme. C’est également, pour un individu, la condition de sa participation à la vie économique et sociale. Des consultations de fonctionnaires gouvernementaux, de maires d’importantes villes, d’organisations de la société civile, d’entreprises et d’organisations des Nations Unies au sujet des difficultés rencontrées dans la mise à disposition pour tous de ces services essentiels ont été engagées dans le cadre de l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR). Elles ont donné lieu à deux ensembles de conclusion :

Premièrement, trois priorités émergent pour permettre l’accès de tous aux services essentiels, -accès impliquant ici à la fois disponibilité (matérielle) et accessibilité (financière)-:

Conduire des politiques soutenues en faveur des pauvres. Cela implique, en particulier, que les organisations de la société civile soient en position de rappeler aux gouvernements les engagements qu’ils ont pris et de les assister dans leur mise en place. Les engagements de lutte contre la pauvreté pris dans la Déclaration du Millénaire, dans la Déclaration de Johannesbourg et de son plan de réalisation sont en phase avec ceux de la Déclaration des Droits de l’Homme et de la Convention sur les droits économiques, sociaux et culturels.
Développer des partenariats entre les différentes parties prenantes. Les partenariats sont difficiles à initier, prennent du temps et sont délicats pérenniser ; néanmoins, ils sont nécessaires pour mobiliser les capacités et les ressources de toutes les parties prenantes. L’établissement de règles claires pouvant guider les partenaires dans leurs relations communes pourrait grandement faciliter le processus.
Donner un rôle central aux autorités locales. Les services essentiels doivent en effet être fournis localement, or c’est au niveau local que les partenariats peuvent être développés de la manière la plus efficace possible pour atteindre les pauvres.

Deuxièmement, atteindre ces priorités suppose de faire face à deux principaux obstacles transversaux qu’il est nécessaire de surmonter. Ils appellent tous deux à une action nationale et internationale :

Le développement et l’entretien d’infrastructures, la mise à disposition quotidienne de services requièrent des ressources financières significatives qui devront être pourvues localement, nationalement et internationalement. Dans cette optique, les problèmes soulevés par les parties prenantes sont l’allocation de ressources des budgets nationaux aux autorités locales ; la possibilité pour ces dernières de contracter des emprunts internationaux et de créer des taxes ; l’accès à des mécanismes de micro-crédit et la mobilisation de l’épargne locale ; une augmentation conséquente de l’aide au développement et des prêts provenant des institutions financières nationales et internationales ; etc. Il semble très peu probable que le secteur privé finance les infrastructures de base, mais il peut néanmoins contribuer à leur maintenance et à leur amélioration à la condition que les tarifs en vigueur permettent à la fois un cadre commercial sain et un accès pour les riches comme pour les pauvres.
Il est primordial que les droits et responsabilités des différentes parties prenantes soient reconnus au niveau national pour qu’elles puissent jouer activement leur rôle dans les politiques soutenues et les partenariats en faveur des pauvres. Cela signifie qu’elles doivent être représentées et incorporées dans les institutions nationales, dans les lois et dans les règlements. Les droits et responsabilités de chaque partie prenante, à la fois de leur propre point de vue et de celui de leurs partenaires, sont décrites dans la section 4 du document de travail : « A l’écoute des parties prenantes ».
Les partenariats et l’accès aux ressources financières appellent tous deux à une clarification des droits et des responsabilités de chaque partie prenante.

J’aimerais que nous puissions, avec les membres de PEKEA intéressés par ce sujet, associer nos forces de deux manières différentes:
Premièrement, j’apprécierais volontiers des commentaires sur le texte que vous trouverez sur le site Internet de l’UNITAR (www.unitar.org Click here). Cela me serait très utile pour être en mesure d’améliorer le travail fourni pour l’UNITAR. Des exemples concrets sur la façon dont des communautés sont parvenues dans le passé à mettre les services essentiels à la disposition de tous les citoyens et sur la manière dont les ressources financières nécessaires ont été mobilisées me seraient des plus utiles.
Deuxièmement, je souhaiterais que nous puissions travailler ensemble, dans le cadre de PEKEA, sur le thème de l’accès aux services essentiels pour tous. Notre point de départ pourrait être le texte de l’UNITAR, qu’il serait possible de développer en le complétant par des approches économique et juridique, les apports de la science politique, de la sociologie, …

Je vous invite à adresser dans un premier temps vos réactions à yberthelot@unog.ch (Click here), nous pourrons organiser par la suite un débat virtuel si cela suscite un intérêt suffisant.

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8 – Information sur un groupe: "Une nouvelle dynamique pour les relations ville–campagne"

Cette équipe de travail est constituée d’universitaires, d’agriculteurs, de citoyens et de militants, au Japon et en Bretagne. Les universitaires sont diplômés dans diverses disciplines : anthropologie, ethnologie, économie politique, sociologie, agronomie, géographie, diététique. Lors de son lancement, le thème général de ce projet s’intitulait ainsi :
Analyse comparée Bretagne/Japon des interactions ville – campagne via les réseaux de ventes directes des produits locaux agricoles et d’élevage. Quelle dynamique locale pour un développement humain durable ?
Le financement global du projet provient de la Région Bretagne (Conseil régional), chaque équipe essayant de trouver des financements pour des travaux spécifiques.
Les équipes travaillent de manière séparée au Japon et en Bretagne, et quelques uns de leurs membres se rencontrent de temps en temps. La première rencontre commune s’est déroulée durant le colloque international PEKEA à Bangkok. Au Japon, des équipes de Tokyo, d’Osaka, de Nagoya, de Fukui, de Chiba et de Tako travaillent sur ce programme, chacune sur des sujets précis ; Un premier séminaire général s’est tenu à Tokyo en Décembre 2004 en compagnie de la coordinatrice du programme. Ce fut le démarrage de la période de recherche au Japon. En Bretagne, la recherche a débuté suite à une rencontre en Novembre 2004 ; Des études de terrain et de bureau sont actuellement en cours et un séminaire d’une journée aura lieu pour discuter de nos premiers résultats en Juin 2005. Les membres japonais de nos équipes vont se rendre en Bretagne (Rennes, France) pour le colloque mondial PEKEA (4 au 6 Novembre 2005), et ils rencontreront à cette occasion les membres français lors d’un séminaire commun. Ils vont également diriger et participer à un groupe de travail, ouvert à tous, durant ce même colloque.
Dans le cadre de ce projet, des études de terrain sur les réseaux de vente directe de produits locaux en Bretagne et au Japon sont en train d’être menées. L’objectif est d’analyser leur potentiel en tant que facteurs pouvant faciliter une agriculture saine dans la perspective d’un développement humain durable. Cela suppose d’une part de rebâtir une relation de confiance et de responsabilité commune entre le consommateur urbain et l’agriculteur rural, et d’autre part d’encourager les agriculteurs à s’engager dans une démarche de production qualitative plutôt que vers une orientation quantitative. Les circuits de distribution des produits seront étudiés pour promouvoir la consommation locale de produits locaux. Pour rendre les enfants plus sensibles aux problèmes environnementaux et de sécurité alimentaire, il semble important de les intéresser aux activités agricoles. L’éducation à un meilleur régime alimentaire et à une vie plus saine devrait faire partie du programme en école primaire. Cela pourrait constituer la base d’une nouvelle dynamique d’interactions ville – campagne qui intégrerait les enfants, les écoles et une contribution au maintien d’une agriculture locale qui soit respectueuse de l’environnement.
Les relations entre les producteurs et les consommateurs ne se réduisent pas en effet à une simple relation d’achat – vente mais constituent des relations sociales qui peuvent être beaucoup plus riches ; des relations entre la ville et la campagne, des relations entre personnes. Le concept économique et normatif de traçabilité du produit est par exemple ici une question de relation humaine et sociale entre l’agriculteur et le citadin. Ce dernier pourrait tout à fait venir visiter des fermes et recevoir en même temps que ses produits à consommer non pas un label mais une lettre ou un journal retraçant l’histoire de sa production. Les produits et les activités agricoles doivent également être réintégrées dans les cycles de la nature, et un nouveau partage des joies de la germination et de la récolte par la société dans son ensemble pourrait être organisé autour d’un festival du village.
Le volet éducatif est ici essentiel. L’éducation au goût et à la nourriture, l’éducation à l’environnement et à la relation à la nature, la vie des animaux et de la ferme sont aujourd’hui des aspects négligés en faveur d’autres sujets. La substitution aux cantines scolaires des traiteurs livrant des plats congelés à réchauffer ainsi que la généralisation d’une pratique de cuisine rapide type « fast food » posent à ce titre de sérieuses questions.
Il y a quatre axes principaux de recherche a) interaction ville – campagne, b) les nouvelles tendances : organique et équitable, c) éducation au goût et équilibre alimentaire, d) dynamique locale et culture.
Si vous avez des commentaires, des suggestions, des références, si vous souhaitez en savoir plus sur notre projet, ou si vous êtes personnellement impliqué(e) dans une démarche similaire, n’hésitez pas à nous contacter :
e-mail : ongpekea@yahoo.fr
Hiroko Amemiya,
Coordinatrice du programme VDBJ.
CRCJR /LAS Université de Rennes 2, France.

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9 – Conférence d’un de nos partenaires sur l’Economie Morale

APPEL A COMMUNICATION : Perspectives on Moral Economy

Une conférence internationale qui aura lieu à Lancaster University, Lancaster, Royaume-Uni, du 25 au 27 Août 2005.

Parmi les intervenants en conférence plénière figurent Erik Olin Wright et Sylvia Walby. La conférence a lieu dans le cadre plus global d’une rencontre de l’ESCR dirigée par l’organisateur - Professeur Andrew Sayer.

http://www.comp.lancs.ac.uk/sociology/events/moralecon/moraleconhome.htm (Click here)

Date de clôture de remise des communications: 1er Mars 2005

Organisateur de la conférence : Andrew Sayer, Professeur de Théorie Sociale et d’Economie Politique, Département de Sociologie, Lancaster University, U.K. a.sayer@lancaster.ac.uk (Click here)

Secrétaire : Pennie Drinkall: p.drinkall@lancaster.ac.uk (Click here)

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PEKEA President: Yves BERTHELOT
yves.berthelot@unog.ch
Executive Secretary: Marc HUMBERT
Marc.Humbert@univ-rennes1.fr
Scientific VPdt : Theotonio DOS SANTOS
theotoni@terra.com.br
Treasurer: Danièle BENEZECH
daniele.benezech@univ-rennes1.fr

PEKEA Newsletter Chief editor : Wei WANG
ww@cass.org.cn
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For any information about PEKEA, please contact:
Pierre DANIEL, Administrative Officer
ongpekea@yahoo.fr       http://www.pekea.org
PEKEA, Maison du Ronceray
110, rue de la Poterie, 35 200 Rennes - FRANCE
-Tel/Fax+33299861735